Les feux de forêt en Australie (qui durent depuis septembre) c’est :
- 25 personnes mortes et des dizaines de milliers évacuées
- une colossale pollution (en raison des fumées toxiques) néfaste pour la santé des habitants et pour la faune et la flore (Canberra est devenue la ville la plus polluée du monde à cause des feux)
- 1.500 maisons réduites en cendre et le risque d’anéantissement de villages entiers
- la mobilisation massive, risquée et épuisante de pompiers et d’autres catégories de travailleurs
- selon une étude de l’université de Sydney, près d’1,25 milliard de mammifères, oiseaux, reptiles, batraciens et chauve-souris auraient péri dans les flammes à travers tout le pays
- près de 8 millions d’hectares détruits (deux fois la Belgique)
- des dépenses colossales pour contrer les feux et pour réparer les dégâts qu’ils ont causés
- etc…
Tout d’abord, rappelons qu’en Australie, durant l’été, les incendies sont fréquents. Mais qu’est-ce qui explique leur précocité et leur intensité cette année ? Si le changement climatique n’est pas, en tant que tel, responsable des feux de forêt, cela ne fait pas l’ombre d’un doute – les scientifiques s’accordent là-dessus – qu’il influence la fréquence et la sévérité des conditions des feux de forêt dangereux. En effet, le réchauffement climatique aggrave la sécheresse dans le pays et contribue à l’assèchement de zones qui ne brûleraient pas normalement. La vitesse des vents est un autre élément explicatif… étant entendu que selon certaines études, l’augmentation globale de la vitesse des vents dans le monde est liée au dérèglement climatique. Enfin, il faut relever un autre facteur : la modification du couvert végétal en raison des activités et politiques humaines.
De manière globale, face à la grave crise écologique mondiale actuelle, qui menace la vie telle que nous la connaissons, que faire?
Déjà, ne pas céder à la panique. Ensuite, agir et surtout lutter de manière réfléchie en identifiant les racines du problème (le capitalisme) et la manière de solutionner le problème. Luttons pour le renversement du système capitaliste détruisant humain et environnement. Visons la construction d’une société harmonieuse, où les leviers économiques, arrachés aux capitalistes, sont collectivisés et au sein de laquelle l’économie, planifiée scientifiquement, est subordonnée aux intérêts, besoins et nécessités de l’ensemble de la population et de l’environnement.