Ces dernières semaines, le patronat a notamment pris pour cibles de ses attaques les règles en matière de licenciement, de travail de nuit, d’heures supplémentaires et de vacances. Ces règles, voyez-vous, sont trop « rigides », « pas assez compétitives », « trop coûteuses »… Les travailleurs doivent trimer plus, pour moins et dans une plus grande précarité… pendant que les capitalistes se remplissent les poches de profits, dévorent l’argent public et licencient à tour de bras.

Et alors que, pour s’entasser dans les lieux de travail, les centres commerciaux, les cafés, les écoles et les transports en commun, les feux sont au vert, pour la mobilisation sociale, c’est niet. Il y a quelques jours, les 1500 travailleurs de Swissport, tous licenciés à la suite de la faillite de la société, se sont ainsi vu interdire de se rassembler. La santé en lutte a également reçu des interdictions pour plusieurs de ses manifestations.

« Trimez, subissez et taisez-vous ! » ; voilà ce nous disent les ministres et leurs maîtres exploiteurs qui profitent de la crise pour accélérer l’offensive contre les travailleurs et contre leurs conquis sociaux.

L’union, l’organisation et la lutte massive ; voilà ce que doit être notre réponse.

#classecontreclasse