Le week-end dernier, les forces de l’ordre se sont illustrées en violentant trois jeunes femmes qui subissaient un harcèlement dans les rues de Bruxelles (notre post sur le sujet: https://www.ruptureetrenouveau.be/2020/08/20/nouveau-cas-de-violences-policieres-a-bruxelles/). Et voilà que, ce mercredi, les images d’une intervention policière remontant à 2018 (Charleroi) ont suscité l’indignation. Elles montrent notamment un policier assis de tout son poids et pendant plus d’un quart d’heure sur la victime impuissante ainsi qu’une policière dansant et faisant le salut nazi, dans l’hilarité générale. Lors de cette opération, l’homme a fait un arrêt cardiaque. Après plusieurs jours de coma, il est décédé.
Plus de deux ans (!) après le drame, la veuve de la victime s’exprime : « Rien n’a pratiquement été fait. Comme si la justice ne voulait pas savoir ce qui avait provoqué la mort de mon mari. » La contre-expertise médicale indique que la respiration du Monsieur aurait été comprimée « longuement, sérieusement et de manière excessive » et que l’intervention policière a certainement provoqué une « situation qui a facilité une perturbation fatale du rythme cardiaque » (La Libre, 19 août 2020).