Le week-end passé, notre police a encore montré son efficacité à traiter les problèmes de la vie quotidienne (non).
Trois jeunes étudiantes (Anna, Mandy et Inaa), victimes d’un harceleur aux alentours du Parvis, ont demandé l’aide d’agents de la tristement connue brigade Uneus de Saint-Gilles qui passaient par là. Prétextant le non-respect du port du masque, ils s’en sont d’abord violemment pris à Mandy. Anna témoigne sur Facebook : “elle se fait prendre à la gorge et plaquer contre un mur par la policière (La commissaire du commissariat du Parvis Saint-Gilles) qui lui a asséné à plusieurs reprises des coups au visage“. Les violences, y compris verbales, ont continué alors qu’elles ont toutes deux été emmenées au commissariat. Inaa, libre jusqu’alors, a été interpellée et violentée devant ce même commissariat et envoyée dans les casernes d’Anderlecht.
Bilan : coude et poignet cassés pour Inaa, contusions et lésions à l’épaule pour Mandy. Ironie et tristesse de l’histoire, le harceleur n’a reçu qu’un gentil PV tandis que les jeunes femmes ont subi des remarques sexistes tout le long, et y compris dans le communiqué de la commissaire (lire l’article de la DH) !
Les cowboys ont pris soin de cacher leurs agissements : deux jeunes hommes qui filmaient la scène ont été contraints d’effacer ces vidéos, dont au moins un sous la torture (un policier lui a écrasé les parties intimes). Nous vous invitons donc à consulter et à diffuser le témoignage d’Anna et les vidéos/photos qui l’accompagnent : https://www.facebook.com/anna.estievenart/posts/2725233551046191 .
Soutien à toutes les victimes de violences policières. Face aux cowboys et aux harceleurs : autodéfense populaire !