On apprend par la presse que plusieurs infirmiers du Grand Hôpital de Charleroi ont été et vont être mis à la porte en raison, selon les dernières informations, de trop longues absences pour maladie ou d’un manque de productivité. Sylvie, en poste depuis 22 ans et en burnout depuis la fin du mois de mai, figure sur la liste. Elle ne souhaite pas encore faire de sortie. Son mari, en colère, s’est exprimé : « Après 22 ans de carrière, avoir subi de plein fouet la crise du COVID-19 à l’hôpital et en ayant travaillé même malade par manque de personnel, ma femme reçoit un appel de la direction du ghdc [Grand Hôpital de Charleroi] qu’elle va recevoir son préavis car son certificat pour épuisement physique et moral met en péril l’organisation de l’hôpital… Ça fait 10 ans que vous travaillez en sous effectifs bande de cons… et c’est pour ça que les infis sont épuisées et démoralisées… Mais ça c’est pas grave de les presser comme des citrons car le pognon rentre et on s’en fout de la sécurité des patients. Mais à force de tirer sur la corde, elle casse et même les plus courageuses s’épuisent… Je réagis rarement sur les réseaux sociaux mais là c’est trop. Ma femme n’est pas une profiteuse ou encore moins une fainéante. Elle a toujours travaillé temps plein, élever 2 enfants et tenu sa maison en ordre sans aucune aide-ménagère… courage Sylvie Zaprzalka on ne se laissera pas faire. […] »Hier « héros », aujourd’hui laissés sur le carreau. Ainsi va la vie des petits travailleurs dans ce système : ils sont pressés jusqu’à la dernière goutte et, une fois asséchés, jetés à la poubelle comme de vulgaires chiffons.Notre prochain rendez-vous : la manifestation organisée, le 13 septembre prochain, par « La santé en lutte » (événement Facebook : https://www.facebook.com/events/531511984223006?acontext=%7B%22source%22%3A5%2C%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22page%22%2C%22mechanism%22%3A%22main_list%22%2C%22extra_data%22%3A%22%5C%22[]%5C%22%22%7D]%2C%22has_source%22%3Atrue%7D). Travailleurs de tous les secteurs, du Nord et du Sud du pays : soyons nombreux à nous mobiliser et exprimer notre colère . Seule la lutte peut payer