Aujourd’hui, une centaine d’infirmiers et autres travailleurs de l’hôpital d’Erasme (Bruxelles) ont stoppé le travail afin de manifester leur colère et protester contre le manque de moyens et de personnel dans les hôpitaux.
Face à la crise sanitaire, ces hommes et femmes, se trouvant sur la ligne de front, sont épuisés. Ils ne sont pas prêts à affronter la seconde vague. Layla, infirmière depuis 15 ans à Erasme, s’exprime dans la presse : « On tombe tous comme des mouches, dans tous les services confondus. Jusqu’au 7 octobre, nous devions travailler même si nous étions positifs; à moins d’avoir de la température, ce qui est scandaleux. Cela a permis de contaminer nos familles, nos patients, etc. Ce n’était juste pas gérable. »
Malgré les promesses, rien n’a changé : « Il y a eu de belles promesses d’aides et de soutiens, nous étions applaudis tous les soirs, mais il n’y a rien derrière. Un moment, il n’y aura plus d’infirmières car on sera tous à bout, plus de personnel. » témoigne Sylvie, exerçant son métier depuis plus de 20 ans.
Soutien aux travailleurs de la santé se mobilisant