L’ouvrier.
L’ouvrier,
Pesante est la masse qu’il doit porter,
la soulever de ses bras façonnés,
au fil du temps se fatigue son cœur battant,
battant l’ouvrier, comme à ses vingt ans.
Ses pensées ne sont que tracas,
son corps n’est que vieux chiffon,
est-ce que demain il les passera,
les portes de sa prison ?
Prison de machines,
qu’il aime au fond de lui,
mais les barreaux il veut briser,
parce qu’à son fils il a promis :
“mon fils je te le promets, cette usine que tu vois là, demain à nous ouvriers elle sera”.
Maxime Ronzullo