Ce jeudi a lieu le premier mouvement social d’envergure du secteur de l’enseignement depuis plus d’une décennie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’étend de la maternelle jusqu’au supérieur, et, au-delà des seuls enseignants, concerne tous les travailleurs liés à ce secteur d’activité. En plus de la grève sectorielle, des manifestations sont prévues devant différents ministères communautaires.
La revendication la plus directe est une revalorisation salariale dans le cadre de l’accord sectoriel en cours de négociation. Les salaires stagnant depuis 2010 (hors indexation et primes), on peut se demander pourquoi un tel front uni se dessine aujourd’hui.
La raison est double. Les nombreux problèmes structurels du secteur (pénurie d’enseignants, départs précipités, instabilité de l’emploi pour les primo-arrivants, sous valorisation), conjugués aux mesures intenables prises par le gouvernement au nom de la crise sanitaire, attisent aussi bien la colère que l’unité.
De façon générale, l’heure est à la mobilisation et à l’unité. Les manifestations en défense des libertés démocratiques le prouvent, et les travailleurs du secteur éducatif le prouvent tout autant.
Faisons en sorte que ces mobilisations se multiplient !