Ce 2 août, Nancy Pelosi, la présidente américaine de la Chambre des représentants s’est rendue à Taïwan, malgré les avertissements menaçants de Pékin (avertissements tels que « Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler à mort. » ou « Les États-Unis devront payer le prix » en cas de visite de Pelosi…). Elle y a affirmé le soutien inconditionnel de l’Amérique à Taïwan. En réponse à cette provocation manifeste des États-Unis, la Chine a lancé de vastes manœuvres militaires et déployé une série de sanctions économiques contre Taïwan.
On assiste ici au duel entre l’impérialisme américain et le social-impérialisme chinois (le « social-impérialisme », c’est l’impérialisme dans les faits, et le socialisme dans les mots). Cela fait quelques années déjà que ce duel s’aiguise particulièrement à Taïwan. 
D’un côté, les Américains, voyant leur suprématie mondiale perdre du terrain, s’agitent, cherchent par tous les moyens à déstabiliser leurs concurrents chinois et poussent de plus en plus à la confrontation ouverte ; ils luttent fébrilement contre la montée en puissance de l’empire du milieu. De l’autre côté, la Chine, en vive expansion, gonfle de plus en plus le torse, se montre de plus en plus mordante.
Ces événements surviennent alors que le conflit en Ukraine fait rage, dans un contexte général d’aggravation des tensions entre grandes puissances impérialistes. Il est clair que la situation actuelle est extrêmement préoccupante pour tous les peuples du globe car pas à pas, on se dirige vers une guerre impérialiste mondiale et ouverte. Une guerre qui menacerait l’humanité tout entière. Ce constat ne doit pas susciter la panique mais plutôt éveiller notre sens de l’urgence et nous pousser à lutter de toutes nos forces pour une 𝐫𝐮𝐩𝐭𝐮𝐫𝐞 avec le système en place!
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