Voici le 1er mai, journée au cours de laquelle les ouvriers arrêtent les machines et célèbrent aux quatre coins du globe leur union grandissante. Au beau milieu du tumulte capitaliste, les ouvriers de combat appellent leurs frères et sœurs à mettre de côté les divisions artificielles et à clamer d’une seule voix leur fierté d’appartenir à la grande classe ouvrière.
Voici le 1er mai 2021, après plus d’une année de crise et d’ « état d’urgence sanitaire ». Entre l’appauvrissement général, l’aggravation de la précarité, l’épuisement et l’étouffement, la population laborieuse n’en mène pas large. L’insécurité est palpable pour la masse d’en bas tandis que la minorité d’en haut nage dans l’abondance. Les travailleurs reçoivent une pluie de coups visant aussi bien leur niveau de vie et leurs conquêtes sociales que leurs libertés. Ils sont bâillonnés et le battage politico-médiatique s’efforce d’entretenir une ambiance de peur paralysante et de culpabilité individuelle. L’amende et la matraque attendent les réfractaires. Mais la détresse se mêle à la colère, et la température sociale grimpe.
Ce sont les ouvriers qui font tourner la société et qui produisent toutes les richesses de ce monde ; la crise le leur a montré avec éclat. C’est uniquement leur labeur qui fait vivre et s’enrichir les capitalistes. Ces derniers craignent plus que tout au monde la force ouvrière s’unissant, s’éveillant et s’organisant. Alors, les ouvriers doivent-ils subir leur sort en silence ? Ou redresser la tête et lutter pour leurs droits et libertés, pour un mieux-vivre, pour une nouvelle société qu’ils dirigeront ?
C’est aux prolétaires conscients et organisés de montrer le chemin à tous les opprimés du vieux monde ; d’enseigner à tous les travailleurs que leur lutte commune enterra un jour les violences quotidiennes de l’esclavage salarié et accouchera de l’émancipation sociale.
Ouvriers d’usines, cheminots, manutentionnaire, transporteurs, maçons, éboueurs, ouvriers agricoles, postiers, petits employés, infirmiers, aides ménagers, travailleurs de l’Horeca et de la coiffure, allocataires sociaux, retraités, etc., tous ensemble dans la lutte pour une vie meilleure !
Vive le 1er mai et vive la lutte ouvrière ! Renforçons notre travail de classe pour construire une grande organisation ouvrière et révolutionnaire !