Rappelons-nous qu’il y a quelques semaines, la FEB, organisation patronale nationale, dévoilait son « plan de relance 4×4 turbo » (sic). Au menu du patronat :
– les salaires (ils doivent être plus, toujours plus, « compétitifs » !),
– les règles en matière de temps de travail et d’heures supplémentaires, de travail en soirée et le week-end, d’horaires flottants (plus, toujours plus, de « flexibilité » des travailleurs!),
– les allocations de chômage (ils veulent les limiter dans le temps et… plus, toujours plus, d’ « activation » des chômeurs!),
– …
Et, pour faire passer la pilule, il veut « recourir à la concertation sociale pour créer le soutien nécessaire aux réformes socio-économiques parfois difficiles qui nous attendent. Au début de la législature, un nouveau contrat social devrait être conclu entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la manière dont ils vont collaborer afin de se renforcer mutuellement. »