En 2019, près de 170.000 personnes recevaient l’aide des banques alimentaires. En dix ans, il y a eu une augmentation de 50% et de 6% en un an.
Etienne Delforge, responsable à Scharbeek, a déclaré dans la presse : « Les gens viennent chez nous, ici, alors qu’il y a une série de personnes qui ne venaient pas. Pourquoi ? Parce que certains n’ont plus leurs revenus. Alors imaginez-vous, quand vous devez mettre quelque chose dans votre assiette, ce n’est pas évident. Donc, ils sont tout heureux d’être ici, et l’Etat est très content qu’on soit là. Nous faisons le boulot que l’Etat devrait faire ».
Il est à noter que la Commission européenne va, pour les années 2021 à 2027, réduire les fonds dédiés à l’aide aux démunis.
La pauvreté, la misère, le chômage, etc., voilà des lots inévitables sous le capitalisme qui est un système où les leviers économiques (banques, entreprises…) sont détenus par une élite ne poursuivant que le profit, ses intérêts propres, au détriment de tout le reste (intérêts des peuples, des travailleurs, viabilité de l’environnement…). Cette élite a la mainmise, grâce à mille et une ficelles et chaînes, sur l’État (dette publique, corruption, etc.) qui assure sa suprématie en écrasant la résistance des masses. L’actualité offre d’innombrables illustrations de cette réalité, ouvrant ainsi les yeux de plus en plus de personnes.
Le capitalisme sème le chaos et mène l’humanité entière à sa perte, à la désolation, et ce à brève échéance. Le capitalisme est irréformable et ne tombera pas tout seul. Seule une révolution des masses, sous la direction de la classe des travailleurs (au cœur du processus de production, directement antagonistes aux capitalistes, n’ayant d’autres attaches au système que leurs chaînes), pourra le faire tomber. Il faut s’y préparer, lutter et s’organiser.